lundi 28 septembre 2009

Vice et versa

S'il y a un type de littérature qui me dépasse mais complètement c'est bien la poésie! Les rimes, les strophes, les métaphores utilisés à chaque ligne etc je n'y comprends que dalle. Mon esprit carré et cartésien n'assimile que des lectures de textes directs, clairs et sans dixième sens! Oui je suis formatée par n années dans des écoles de commerce, des ppt où il faut aller droit au but etc.
Tes deux posts précédents ressemblent pour moi à cette chanson des Inconnus:-)) Ceci n'empêche : j'apprécie énormément l'effort de tenir ta promesse:) (pour une fois?!:p)


L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien

Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Et il faudra que tu arriveras
A laminer tes rancœurs dialectiques
Même si je suis con ...
... vaincu que c'est très difficile

Mais comme moi, dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction
Et tout deviendra clair

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyse
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa

{Refrain:}
Mais tu dis
Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis
Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalité
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées
De nos pensées iconoclastes
Et désoxydé
Par nos désirs excommuniés
De la fatalité
Destitué(e) Et vice et versa

samedi 26 septembre 2009

Vendeur de glibettes sur le pont de la Goulette.

Dans le cirage, il se levait chaque matin, des pairs il en embaumait.
Quand ses fidèles clients lui disaient bonjour, les autres le saluait des pieds,
Blessé, on lui marchait sur les mains sans égard pour un Dieu,
Pas une fois, il ne put contempler son reflet dans leurs yeux.

Il errait quelque part sous les arcades de Bab Bnet,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Grâce au bouquet, il culpabilisait cet apollon au goût certain,
Sa Juliette, mine de ne rien vouloir, s’enivrait déjà de son jasmin
Il se tenait là debout, spectateur forcé de leur débat des regards,
Une amourette qui, pour ce vendeur de jasmin, n’avait aucun égard.

Il errait quelque part sur les marches de Sidi Bou,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

‘Guten tag, du willen ein sacksten ?’ demanda t’il à cette humble étrangère
Le malheureux, n’avait pas vu venir le blitzkrieg, au goût pas si cachère,
J’accuse, lui dit-elle, le monde arabe de négligence écologique,
Mais lui, n’y voyait, que le danous pour ses clopes, de logique

Il errait quelque part dans les allées du Marché Central,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Piétinant le long de la file, il guettait ces yeux étincelant au goût d’étoiles,
C’était encore une maman, qui, de ses larmes au mascara, mouillait son voile.
Le voilà chasseur de larmes, sauveur des ces mères abandonnées par un radeau.
Il prit son élan, et tendit ses mouchoirs… flanqués à leur tour d’un magnifique râteau.

Il errait entre les voitures en attendant les bacs à Rades,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Cortège de jasmin et envolée lyrique de bip bip, le pont affichait complet.
Terrasse improvisée pour séance de photos nuptiales, un spectacle qui l’étonnait.
Ses glibettes en paillettes offraient une pluie noire & blanc de Mabrouk,
Pour le meilleur et pour le pire, ils le prirent à vie pour illégitime plouc.

Il errait entre les pigeons qui habitaient le pont,
Il ne savait pas encore qu’il resterait un vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

jeudi 24 septembre 2009

Baby Sitting.

Piano enivrant et délicats sons de bébé,
Une chambre pleins de cartons et anarchie,
Soupirs futés, et regards emmêlés
Bras enlacés et petite odeur de pipi

Cherche reflet pour révéler,
Entre passé raté et présent inouïe,
Le petit bébé plonge dans sa réalité
Quelque part dans ce fouillis.

Gesticule, rumine, envies balancées
Entre couche et exhibition de zizi,
Risque face à l’adulte adepte de sécurité,
Direction refuge ou velléités arrachées.

Petites joues roses, Tentation agitée !
Juvénile volonté relève le défi :
Savoureuse brise d’un désir réincarné ;
Chimérique soufflet sur joues trop happy.

Conte pour enfant : Il était une fois un bébé
Petit gourmand qui voulait un biscuit
Mmh pas de délice qui ne se laisse tenté,
Ironie maligne d’un visa pour pari.

jeudi 17 septembre 2009

Ce n'est certainement pas le meilleur.

Et si je n’écrivais pas aujourd’hui ? et si je ne publiais rien ? qu’est ce qui m’en empêche ? (toi, bah toi, tu t’es engagé, et personne ne t’a obligé à le faire) Après tout, je suis libre de ne rien publier, je n’ai aucune contrainte, rien d’écrit, rien de formel, ni pénal, ni civil (et ta parole, t’en fais quoi ?.) Je n’ai pas envie de le faire. Je ne le ferai pas. N’est ce pas ma liberté ? Faire ou ne pas faire ce dont on a envie ou pas envie quand on veut ou quand on ne veut pas ?

Vrai.

C’est le dernier lundi, le dernier mardi, le dernier … nous sommes enfin dans la semaine des derniers, la semaine, où je sens la faim partir, et la fin venir. La semaine du compte à rebours, où cette chose que l’on a choisi délibérément de faire a le bon goût de mettre gaiement les voiles.
Délibérément, aussi, on aurait pu choisir de ne pas le faire, pas de contraintes, pas de journées langues blanches, preuve à l’appui. Pas de réveil passionnément coupable, journées séchées par un verre d’eau, et une tasse de café péché.
Pourquoi le faire, si c'est pour ne pas le respecter ensuite, désirs et tentations commandant.

Faux.

N’était ce pas mon choix d’écrire chaque semaine, ma décision ma volonté, et donc ma liberté ? (et alors ? t’as signé quelque chose peut être ? Tu es libre) Si je prends des libertés sur ma liberté suis je encore si libre ? ou simplement sans paroles ni conviction, sans volonté ni passion, lâche, et paresseux, x en qui on ne peut avoir confiance. (Oh calme toi, ça va ? et ta mère, elle a connu combien de pères ? tout ça, ce ne sont que des mots, encore des mots, rien que des mots…)

dimanche 6 septembre 2009

Merdouilles announcement

Si un jour je vous réponds : ‘désolé, j’ai pas eu le temps.’
Eh ben, je vous mens.
Le temps, on en a toujours, il suffit de le prendre.
Si je ne l’ai pas pris, c’est que je n’en avais pas envie.
Le temps, c’est comme une masse malléable, on en fait ce qu’on veux.
Cette masse a le bon goût de ne jamais disparaître, encore moins de se réduire.
Le temps passe, reste à nous de le saisir.

A jet’emmerdesmoinonplus, par ces mots je m’engage auprès de toi,
A publier chaque semaine un article, que j’appellerai une merdouille,
et je dis bien un article, pas un post, pas de photos ou de vidéos, que ma liberté m’empêche de m’interdire mais que je considèrerai comme une specialmerdouille.
Au plus tard, chaque dimanche à minuit, je chierai ma merdouille.
Je commence ce soir, le temps encore de bien la mouler.

Mmh, je commence déjà à flipper, ça sent mauvais.
S’engager, est ce dans le champs de la liberté ?
En tout cas, s’engager est mon acte, pas un pacte.

mercredi 2 septembre 2009