jeudi 17 septembre 2009

Ce n'est certainement pas le meilleur.

Et si je n’écrivais pas aujourd’hui ? et si je ne publiais rien ? qu’est ce qui m’en empêche ? (toi, bah toi, tu t’es engagé, et personne ne t’a obligé à le faire) Après tout, je suis libre de ne rien publier, je n’ai aucune contrainte, rien d’écrit, rien de formel, ni pénal, ni civil (et ta parole, t’en fais quoi ?.) Je n’ai pas envie de le faire. Je ne le ferai pas. N’est ce pas ma liberté ? Faire ou ne pas faire ce dont on a envie ou pas envie quand on veut ou quand on ne veut pas ?

Vrai.

C’est le dernier lundi, le dernier mardi, le dernier … nous sommes enfin dans la semaine des derniers, la semaine, où je sens la faim partir, et la fin venir. La semaine du compte à rebours, où cette chose que l’on a choisi délibérément de faire a le bon goût de mettre gaiement les voiles.
Délibérément, aussi, on aurait pu choisir de ne pas le faire, pas de contraintes, pas de journées langues blanches, preuve à l’appui. Pas de réveil passionnément coupable, journées séchées par un verre d’eau, et une tasse de café péché.
Pourquoi le faire, si c'est pour ne pas le respecter ensuite, désirs et tentations commandant.

Faux.

N’était ce pas mon choix d’écrire chaque semaine, ma décision ma volonté, et donc ma liberté ? (et alors ? t’as signé quelque chose peut être ? Tu es libre) Si je prends des libertés sur ma liberté suis je encore si libre ? ou simplement sans paroles ni conviction, sans volonté ni passion, lâche, et paresseux, x en qui on ne peut avoir confiance. (Oh calme toi, ça va ? et ta mère, elle a connu combien de pères ? tout ça, ce ne sont que des mots, encore des mots, rien que des mots…)

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