jeudi 31 décembre 2009

RésoMerdouilles pour 2010

'Donner sans rien attendre en retour' Seuls les enfants savent faire ça.
C'est clair maintenant, je ne suis plus un enfant.
J'essaierai d'en redevenir un en 2010.

mercredi 30 décembre 2009

Monologue du misanthrope.

'Je puis tout pardonner aux hommes, excepté l'injustice, l'ingratitude et l'inhumanité.' [Denis Diderot]

En bref, jamais aucun pardon. Non ? qu'en pensez-vous ? Les hommes font-ils preuve d'autre chose que d'injustice, d'ingratitude et d'inhumanité ? Je lance ici le débat.

Sachant qu'ici personne ne vient jamais, même pas moinonplus. Le débat ressemblera à ce que je vis tous les jours dès que j'essaie de parler d'autre chose que de bite, chatte, cul...




Fin du débat.


samedi 26 décembre 2009

Mea Culpa

Si un jour je vous réponds : ‘désolé, j’ai pas eu le temps.’
Eh ben, je vous mens.

Voilà, que je me mens à moi-même.
Pourtant c'est pas faute d'avoir essayé.
Quand je le veux, il fuit, ou d'autres le prennent.
Quand je n'en veux point, il fuit de toute façon, et tous le veulent.
Ils me reprochent de le faire rare, n'est-il point plus beau quand il se montre, enfin.
Mais juste pour eux.
Il me le faut pourtant, mais il ne veut plus de moi.
Il veut plus me voir, je dois l'ennuyer, il a dû oublier.
M'oublier. En tout cas, c'est la meilleure excuse que je lui trouve.
Ingrat, égoïste, enfoiré ? est ce mieux, plus juste peut être ?
Qu'importe.
Il fuit.
Je le retiens. sans résultat.
Parfois, je crois que c'est bon, et rien. Il passe à d'autre.
Les autres en abusent, qu'il en perd de son utilité, et eux de leur sens.
Je demande pas grand chose.
Juste : le temps de ne rien faire.

vendredi 25 décembre 2009

Soleil de mes nuits.

Vivre la nuit et vivre le jour,

Dormir dans une autre vie.

La nuit, comme dernier bastion de sa liberté,

où le temps semble perdre de sa puissance,

où l'imagination s'impose, enfin,

où l'esprit prend les dessus,

où tout semble possible,

où la société rumine son sommeil de mouton,

où les ombres deviennent désirés compagnon,

où les sons prennent corps dans le néant.

jeudi 26 novembre 2009

Micro-Merdouilles

'A force de me foutre des gens qui mettent en status chacun de leurs faits & gestes dont tout le monde se fout, je me rend compte que j'en fais de même. De toute façon tout le monde s'en fout!'

'Dès qu'on est chaud, qu'on a un peu de fièvre, on crie : 'Grippe A', d'ailleurs toutes les nymphos sont allées consulter un toubib.'

'C'est fou ce que nos cercueils sont moches, ils nous donnent même pas envie de mourir.'

'Les seules étiquettes qu'on lit, c'est celles qu'on met sur les gens.'

'Tu m'as pas invité à ton mariage, n'oublie pas de m'inviter à ton divorce'

'Ici, que ce soit la mer ou la merde, on en est toujours à 2 pas.'

'Le tout cohérent d'un ensemble'

'Se marier pour vivre le plus beau des concubinages'

'Jack Bauer sauve chaque année le Monde (qui se limite aux frontières américaines)'

jeudi 19 novembre 2009

Coucher sans sa couche.

La couche n’a pas été inventée pour le confort de bébé. Elle a été inventée pour le confort de papa et maman. Bébé ne pleure pas parce qu’il vient de lâcher un bon et gros caca ou parce qu’il vient de presser un pipi citronné, mais parce que la couche garde ce caca et ce pipi bien au chaud contre la peau de bébé, le temps que papa et maman le change une heure plus tard. Parce que papa et maman préfère savoir caca et pipi bien au chaud dans la couche contre la peau de bébé plutôt que trainant sur le dernier tapis acheté à prix d’or lors des dernières vacances en Inde, ou au fond du berceau Berchet dans lequel ils aiment exhiber bébé.

Libérer un bébé de sa couche, c’est rendre un bébé heureux et épanoui.

Avec moi, contre l’utilisation de la couche culotte.

mardi 10 novembre 2009

dimanche 8 novembre 2009

Bande son d’un film françaix.

Un chauffard klaxonne. Comme un écho solidaire, deux voitures lui répondent, une sauvagement et l’autre timidement. Une porte se ferme, les charnières mal huilées grincent de douleurs, personne ne les entendra jamais.

Silence (bref retour)... Interrompu brutalement par le vacarme d’un robinet tout public, qui laisse place au ronflement quinquagénaire du sèche-main ennuyé. Frottement de la peau et des poils contre un pantalon, qui a quelques difficultés à reprendre sa place, fermeture sèche de la braguette, soupir de soulagement. Une chasse d’eau explose pacifiquement. Une porte s’ouvre. Les charnières mal huilées grincent de douleurs. Les fenêtres ouvertes laissent pénétrer impudiquement les tribulations de la rue : au loin deux hommes discutent avec émotions, leurs mots plein de bons sentiments sont entre coupés par le couple fidèle : soufflet/geignement, auquel vient finalement se mêler un bruit de pas voisin dont la cadence augmente au fur et à mesure qu’il se rapproche. Une chorale de gémissements met fin à ce ballet. Plus ou moins grave, plus ou moins aigus, elles avaient pris possession de l’appartement, s’imposant comme la raison du moment. Une compétition de décibels met à rude épreuve les cordes du ballet. Dans une intermittence du spectacle, un solo rugueux et se voulant dominant balaie ces errements. Le rythme est donné, grincement entrainant des ressorts du matelas, qui souffre de la sur activité autant que du surpoids. Cirque ? la question est frappante comme ces claquements continus qui viennent de la chambre adjacente ; où s’agit-il plus d’un parlement dont les ouiiiiiiiiiiiiiii réguliers sont ponctués par quelques non suppliant. Un râle unanime semble s’échapper de toutes ces pièces, où l’activité humaine bat son plein, ou trop plein. De furtifs mouvements d’air laissent penser que certaines se déplacent de pièces en pièces, il doit s’agir d’échanges de bonnes pro-cédées. Cela ressemble à un passage à l’acte direct sans chichi ni ouverture ennuyeuse qui encenserait un sans blanc de passion ou de désir. Des instruments à percussion ont élus domiciles dans ces pièces concaves, le vide multiplie leurs battements déjà soutenus. Des petits sons de métaux qui s’entrechoquent annoncent la mise à bas des ceinturons, à grand souffle de trompettes pour trempette. Le sol se revêt progressivement dans une cacophonie de chutes sans grands éclats, juste un peu de tissu quittant son hôte pour un ballai. Les pas se dispersent vers les pièces. Un déluge de pas, un brouhaha de rires et de paroles sans sens agressent un silence, déjà en fuite. La porte s’ouvre sans grande envie, peut être l’habitude d’un opéra qu’elle a déjà trop entendue.

L’appartement est habité par le silence.

lundi 5 octobre 2009

Dis dis dis, ça te rapelle qq chose?


PS: pas la photo en question mais le concept.

lundi 28 septembre 2009

Vice et versa

S'il y a un type de littérature qui me dépasse mais complètement c'est bien la poésie! Les rimes, les strophes, les métaphores utilisés à chaque ligne etc je n'y comprends que dalle. Mon esprit carré et cartésien n'assimile que des lectures de textes directs, clairs et sans dixième sens! Oui je suis formatée par n années dans des écoles de commerce, des ppt où il faut aller droit au but etc.
Tes deux posts précédents ressemblent pour moi à cette chanson des Inconnus:-)) Ceci n'empêche : j'apprécie énormément l'effort de tenir ta promesse:) (pour une fois?!:p)


L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien

Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Et il faudra que tu arriveras
A laminer tes rancœurs dialectiques
Même si je suis con ...
... vaincu que c'est très difficile

Mais comme moi, dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction
Et tout deviendra clair

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyse
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa

{Refrain:}
Mais tu dis
Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis
Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalité
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées
De nos pensées iconoclastes
Et désoxydé
Par nos désirs excommuniés
De la fatalité
Destitué(e) Et vice et versa

samedi 26 septembre 2009

Vendeur de glibettes sur le pont de la Goulette.

Dans le cirage, il se levait chaque matin, des pairs il en embaumait.
Quand ses fidèles clients lui disaient bonjour, les autres le saluait des pieds,
Blessé, on lui marchait sur les mains sans égard pour un Dieu,
Pas une fois, il ne put contempler son reflet dans leurs yeux.

Il errait quelque part sous les arcades de Bab Bnet,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Grâce au bouquet, il culpabilisait cet apollon au goût certain,
Sa Juliette, mine de ne rien vouloir, s’enivrait déjà de son jasmin
Il se tenait là debout, spectateur forcé de leur débat des regards,
Une amourette qui, pour ce vendeur de jasmin, n’avait aucun égard.

Il errait quelque part sur les marches de Sidi Bou,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

‘Guten tag, du willen ein sacksten ?’ demanda t’il à cette humble étrangère
Le malheureux, n’avait pas vu venir le blitzkrieg, au goût pas si cachère,
J’accuse, lui dit-elle, le monde arabe de négligence écologique,
Mais lui, n’y voyait, que le danous pour ses clopes, de logique

Il errait quelque part dans les allées du Marché Central,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Piétinant le long de la file, il guettait ces yeux étincelant au goût d’étoiles,
C’était encore une maman, qui, de ses larmes au mascara, mouillait son voile.
Le voilà chasseur de larmes, sauveur des ces mères abandonnées par un radeau.
Il prit son élan, et tendit ses mouchoirs… flanqués à leur tour d’un magnifique râteau.

Il errait entre les voitures en attendant les bacs à Rades,
Il ne savait pas encore qu’il allait devenir vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

Cortège de jasmin et envolée lyrique de bip bip, le pont affichait complet.
Terrasse improvisée pour séance de photos nuptiales, un spectacle qui l’étonnait.
Ses glibettes en paillettes offraient une pluie noire & blanc de Mabrouk,
Pour le meilleur et pour le pire, ils le prirent à vie pour illégitime plouc.

Il errait entre les pigeons qui habitaient le pont,
Il ne savait pas encore qu’il resterait un vendeur de glibettes
sur le pont de la Goulette.

jeudi 24 septembre 2009

Baby Sitting.

Piano enivrant et délicats sons de bébé,
Une chambre pleins de cartons et anarchie,
Soupirs futés, et regards emmêlés
Bras enlacés et petite odeur de pipi

Cherche reflet pour révéler,
Entre passé raté et présent inouïe,
Le petit bébé plonge dans sa réalité
Quelque part dans ce fouillis.

Gesticule, rumine, envies balancées
Entre couche et exhibition de zizi,
Risque face à l’adulte adepte de sécurité,
Direction refuge ou velléités arrachées.

Petites joues roses, Tentation agitée !
Juvénile volonté relève le défi :
Savoureuse brise d’un désir réincarné ;
Chimérique soufflet sur joues trop happy.

Conte pour enfant : Il était une fois un bébé
Petit gourmand qui voulait un biscuit
Mmh pas de délice qui ne se laisse tenté,
Ironie maligne d’un visa pour pari.

jeudi 17 septembre 2009

Ce n'est certainement pas le meilleur.

Et si je n’écrivais pas aujourd’hui ? et si je ne publiais rien ? qu’est ce qui m’en empêche ? (toi, bah toi, tu t’es engagé, et personne ne t’a obligé à le faire) Après tout, je suis libre de ne rien publier, je n’ai aucune contrainte, rien d’écrit, rien de formel, ni pénal, ni civil (et ta parole, t’en fais quoi ?.) Je n’ai pas envie de le faire. Je ne le ferai pas. N’est ce pas ma liberté ? Faire ou ne pas faire ce dont on a envie ou pas envie quand on veut ou quand on ne veut pas ?

Vrai.

C’est le dernier lundi, le dernier mardi, le dernier … nous sommes enfin dans la semaine des derniers, la semaine, où je sens la faim partir, et la fin venir. La semaine du compte à rebours, où cette chose que l’on a choisi délibérément de faire a le bon goût de mettre gaiement les voiles.
Délibérément, aussi, on aurait pu choisir de ne pas le faire, pas de contraintes, pas de journées langues blanches, preuve à l’appui. Pas de réveil passionnément coupable, journées séchées par un verre d’eau, et une tasse de café péché.
Pourquoi le faire, si c'est pour ne pas le respecter ensuite, désirs et tentations commandant.

Faux.

N’était ce pas mon choix d’écrire chaque semaine, ma décision ma volonté, et donc ma liberté ? (et alors ? t’as signé quelque chose peut être ? Tu es libre) Si je prends des libertés sur ma liberté suis je encore si libre ? ou simplement sans paroles ni conviction, sans volonté ni passion, lâche, et paresseux, x en qui on ne peut avoir confiance. (Oh calme toi, ça va ? et ta mère, elle a connu combien de pères ? tout ça, ce ne sont que des mots, encore des mots, rien que des mots…)

dimanche 6 septembre 2009

Merdouilles announcement

Si un jour je vous réponds : ‘désolé, j’ai pas eu le temps.’
Eh ben, je vous mens.
Le temps, on en a toujours, il suffit de le prendre.
Si je ne l’ai pas pris, c’est que je n’en avais pas envie.
Le temps, c’est comme une masse malléable, on en fait ce qu’on veux.
Cette masse a le bon goût de ne jamais disparaître, encore moins de se réduire.
Le temps passe, reste à nous de le saisir.

A jet’emmerdesmoinonplus, par ces mots je m’engage auprès de toi,
A publier chaque semaine un article, que j’appellerai une merdouille,
et je dis bien un article, pas un post, pas de photos ou de vidéos, que ma liberté m’empêche de m’interdire mais que je considèrerai comme une specialmerdouille.
Au plus tard, chaque dimanche à minuit, je chierai ma merdouille.
Je commence ce soir, le temps encore de bien la mouler.

Mmh, je commence déjà à flipper, ça sent mauvais.
S’engager, est ce dans le champs de la liberté ?
En tout cas, s’engager est mon acte, pas un pacte.

mercredi 2 septembre 2009

samedi 25 avril 2009

From where ?

dimanche 19 avril 2009

'La transformation progressive de la musique en bruits'

La littérature n’est plus à la mode, c’est pas tendance, limite élitiste, faut déjà savoir lire, et plus dure encore : avoir le temps, de lire. Et puis la lecture, c’est fatiguant, et long, c’est limite une perte de temps. Si l’objectif est de s’informer, sérieux, y’a des moyens beaucoup plus simples, moins prise de tête, je parle pas de la TV, c’est déjà has been, y’a le net, génération surf, tu pointes et tu cliques, tu tchates, tu mattes une vidéo, t’écoute des tubes, alerte son, lol, interruption, tu clavardes, tu branches la webcam, tu te retrouves live chez ton voisin…
Le net n’est pas le sujet. Justement il fait trop de bruits.
Une blonde pulpeuse (détail sans intérêt ici) m’a posé aujourd’hui une question existentielle, et non ce n’était pas la marque de mon parfum (d’ailleurs je ne mets jamais de parfum) bref, elle m’a demandé : que serait le monde sans musique ?
La musique fait du bruit, beaucoup de bruits, des bruits différents, mélodieux par moment, insolent souvent, disgracieux malheureusement, lucratifs désormais, innombrables aujourd’hui.
‘Ce qui est beau est rare autant que difficile.’
La musique se transforme en bruit parce que trop jouée, elle se perd dans la popularité, et les jolies mélodies sont en voix de disparition. Elle se répète.
La musique est un art populaire, démocratique, et loin d’être élitiste. La musique appartient à tous, et tous la perdront.
La littérature est silencieuse, discrète, sûre. Le silence est beau, il met la littérature dans une ombre éclairant le petit peuple sous le réverbère qui s’encombre joyeusement, baignant dans leur musique…

dimanche 22 mars 2009

Silence... silence!

Nième silence...

Nième oubli...

Nième tentative...

Nième non-dits...

Nième effort...

Nième claque...

Nième malaise...

Nième ratée...

Nième statu-quo...

Nième incertitude...

Et ça repart.